Un bon dessin de presse, c’est « un coup de poing dans la figure »
(Hara kiri)
« On n’est pas sérieux quand on a dix-huit ans », surtout quand on est ch’ti et qu’on rêve de « monter à Paris » et de dessiner au « Canard Enchaîné », la référence pour tous les croqueurs en herbe ( pas de fumette, merci !) et les amateurs de bons mots.
Un jour, le rêve se réalise ! Je publiais déjà des livres pour enfants et pigeais à droite et à gauche (surtout à gauche) dans la presse.
Mon premier crobard publié au « Canard » s’intitulait « Madame Bovary ratant son suicide », un dessin très littéraire. Faut dire qu’à l’époque j’étais prof de Lettres-Arts Plastiques.
L’enseignement mène à tout à condition d’en sortir. J’ai fait aussi le maître-nageur pendant les vacances scolaires.
Depuis je barbote dans la mare aux canard avec d’autant plus de plaisir que les « dossiers » du palmipède satirique se sont mis à la couleur.
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